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Ecolo la logan ?

Rappelons que la logan est une voiture, qui pollue comme toutes les voitures, et qui n’est d’ailleurs pas particulièrement sobre ( 7L/100 d’après wikipédia ).

Mais l’effet logan le plus anti-écolo est bien entendu lié à son prix. Comme le prix d’une voiture a la particularité de ne pas intégrer toutes les nuisances qu’elle va causer au cours de sa vie (occupation d’espace public, nuisances sonores, et bien sûr pollution), une voiture à bas prix ne peut signifier qu’une chose : les nuisances y sont bradés encore plus qu’ailleurs. Autrement dit, avec la logan, on peut pour 7.500 euros causer autant de dégats qu’avant pour 18.000 euros.

Effet plus pervers encore, la logan est destiné aux “marchés émergents”, ceux qui ont justement la particularité d’être particulièrement laxistes niveau normes environnementales et trop pauvres pour être encore envahi d’automobiles. Grâce à la logan, ces pays vont pouvoir enfin goûter à l’ozone et aux embouteillages pour tous, c’est beau le progrès.

Et puis… et puis malgré tout cela, j’assume le fait d’affirmer que la logan comporte des progrès marquants sur des points fondamentaux soutenu par les écolos. Je ne parle pas bien sûr du produit final, mais de son esprit.

Lorsqu’on annonce “une des raisons du prix de la logan est l’absence de publicité”, on se rend tout à coup compte que dans une voiture à 12.000 euros, 1.500 partent en marketing. Le succès de la logan en France est une démonstration quasi parfaite de l’inefficacité de l’explosion des budgets publicitaires, de la pression énorme qu’ils nous imposent sur les prix, et accessoirement du gaspillage de ressources humaines que tout cela entraine.

Lorsqu’on annonce “une des raisons du prix de la logan est la réutilisation de pièces déjà développés”, on se rend tout à coup compte que les petits détails qu’on introduit dans les voitures année après année coûtent chers, très chers. On se rend compte que pour des vitres électriques et un design “mode” on sacrifie plusieurs mois de salaire. Bref, la logan est la démonstration parfaite que tout le manège actuel de la société de consommation n’a plus de sens.

Ralentir le manège, la “croissance à tout prix”, la course au progrès, tout cela revient à troquer le pseudo confort de sa voiture contre une logan basique et dans le même temps travailler deux fois moins grâce aux ressources humaines économisées. Le succès de la logan en France, c’est le signe que les consommateurs ne suivent plus le rythme, et c’est une perche à saisir pour les écolos qui doivent incarner ce désir.

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Le Canada pourra produire 50% de plus de pétrole au cours des 10 prochaines années

Derrière ce titre présenté comme une bonne nouvelle se cache un drame à venir. Juste avant et pendant la crise pétrolière, le prix du baril sera tel qu’on rentrera dans l’ère du “pétrole à tout prix”.

Entre autres procédés peu ragoûtants, citons la liquéfaction du charbon, les hydrates de méthane, l’exploitation du pétrole dans des zones protégées (Alaska ) et ce qui est cité ici : les sables bitumeux.

Tous ces procédés ne sont pas utilisés actuellement car jugés non rentables des points de vue financiers et énergétiques. L’exemple donné par les sables bitumeux est saisissant : quatre fois plus de rejet de CO2 dans l’atmosphère. Evidemment, le “non rentable” prend une belle claque avec un baril à 59$ ...

Ces “réserves ultimes”, comme les nomment les pétroliers, ne serviront au mieux qu’à prolonger d’une dizaine d’année la croissance exponentielle de la consommation de produits pétrolier du monde, et encore avec un prix d’exploitation (et donc, de commercialisation) prohibitif. Pour cette dizaine d’années, on est prêt à saccager des sites protégés, on est prêt à engager la Terre sur la voie d’un réchauffement catastrophique.

Dans un temps futur (et pas si lointain), il faudra que les écolos ne se contentent pas de brandir le spectre de la crise pétrolière mais au contraire la provoque en interdisant l’exploitation de ces réserves ultimes.

Lorsqu’une crise est inévitable, il vaut mieux la provoquer en sachant ce qu’on fait, en étant animé par des motifs écologistes, plutôt que d’attendre qu’elle se produise en roulant sur la réserve jusqu’à la panne.

Voir aussi : Cassandre ?

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Il y a des réalisateurs qui ont tout compris, et en particulier à ce qu’est quelque chose de “beau” aujourd’hui.

Pour ceux qui ont aimé le graphisme de batman, beatlejuice et compagnie, Charlie et la Chocolaterie est vraiment l’illustration typique de l’adaptation qui est une vraie création. Ce livre était mon préféré pendant toute l’école primaire, l’esprit se retrouve totalement à l’écran, et c’est quand même un Tim Burton vrai de vrai.

Autant j’ai été déçu de son adaptation de La Planète des Singes, autant là on retrouve cet esprit totalement déjanté qu’on aime, ces citrouilles, ces inventeurs fous, cette ambiance de conte pour enfant dans un conte pour adultes, ces petits n’importe quoi qui forment un délire géant à la mesure de son auteur.

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Je viens de découvrir THE outil indispensable du cycliste urbain. Ca s’appelle IGN Rando, c’est malheureusement pas libre, pas gratuit et même assez cher mais on paye les données des cartes IGN …

Mais pourquoi est ce si génial ?
Parce que lorsque vous êtes au point A et que vous avez envie d’aller au point B en vélo dans un coin que vous ne connaissez pas, impossible de savoir combien de temps vous allez mettre. Entre un faux plat descendant et une légère montée, la différence de vitesse est grande et les courbes de niveau sont pas franchement lisibles sur les cartes routières (bizarrement, les voitures s’en fichent …).

D’où l’idée géniale : mixer données d’altitude et données cartographique dans un logiciel, ce qui nous donne IGN Rando. Vous prenez la carte, un point de départ, et clic-clic-clic vous créez votre trajet étape par étape. Vous dites quelle est votre vitesse en montée / descente / plat, et là paf il vous donne le temps de trajet et surtout le profil de votre trajet.

Résultat : comme les coureurs du tour de France, vous pouvez visualiser les variations d’altitude, et prévoir un peu l’effort à fournir. Du coup c’est …

“Ah, là il faut que je me réserve car il y a encore une grosse cote”
“Bon, à partir de ce point là c’est tout shuss”
“Arf, ca se termine par une grosse montée, faudra que j’y aille mollo pour pas arriver en sueur”
“Tiens, j’avais pas vu qu’en passant par cette route je troque une grosse descente+grosse montée par un faux plat descendant…”

J’aiiiiime

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Yves Cochet signe dans le Monde du 11 juillet une tribune intitulée “L’ère du pétrole cher”. Une occasion en or de parler de son sujet favori.

A retenir, quelques tentatives de prévoir les conséquences du pétrole cher :

• d’après Y.C., le pétrole cher (70-80$) n’entrainera pas de ralentissement de l’économie mondiale car

1°) sa demande restera forte de toutes facon, et 2°) les pétro-dollars appartiennent à des nations en plein boom qui les recyclent rapidement dans les économies des pays développés.

• toujours d’après Y.C., une hausse des taux d’intérêt serait une réaction catastrophique à l’entrée dans l’ère du pétrole cher, embarquant l’économie dans une spirale inflationniste.

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Les Solidays , c’est beaucoup (beaucoup) de monde, et beaucoup (beaucoup) de bon son.

Cette année, coup de coeur pour Aldebert, qui a vraiment tout d’un grand : sens de la scène, échange avec le public, et beaucoup d’humour.

“Pour vivre heureux,
Vivons couchés !
Sur le dos,
Allongés,
Prolonger !”

Gros coup de blues pendant le concert des Ogres de Barback, qui méritent tous les commentaires élogieux dont ils font l’objet. Il est décidemment facile de me tirer des larmes :

“Moi je resterai là, le meilleur ou le pire
En souvenir de toi qui savais nous faire rire
De nos vies mal foutues, de nos repas sans pain
De ce bonheur perdu, j’ai perdu un copain.”

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La directive sur les brevets a été rejetée !

Le parlement européen vient de rejeter la directive sur les brevets logiciels.

C’est une double victoire de la démocratie européenne et de la liberté de créer.

C’est la preuve que le parlement est l’outil des peuples contre la bureaucratie européenne, et ce malgré les pressions et les lobbys. Ce parlement est notre voix, et c’est pourquoi il doit prendre de l’importance. C’est pourquoi il faut se battre pour qu’il vote le budet européen, comme le proposait la constitution. C’est pourquoi il faut se battre pour que les pouvoirs du conseil européen – qui avait approuvé la directive logicielle – soient réduits.

C’est un coup de poing dans la face de la commission, qui comprend avec retard que le parlement n’est pas une chambre d’enregistrement “à la francaise”. Malgré le rejet de la constitution, malgré ce bras qui nous manque pour avoir confiance dans l’avenir de l’Europe politique, malgré tout cela aujourd’hui les européens peuvent être fiers de leurs institutions qui viennent de crier bien fort “nous, peuples, nous existons et nous agissons”.

Le combat contre les brevets absurdes n’est pas terminé, puisqu’on s’en tient au status quo. Mais les contre-propositions existent sous la forme d’amendements. Mieux : elles font consensus au parlement. En clair, la prochaine directive logicielle sera issue de là, ou elle ne sera pas.

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Je ne suis ni un savant, ni un philosophe, ni même un écrivain de métier. J’ai écrit très peu de choses dans ma vie et je ne l’ai jamais fait, pour ainsi dire, qu’à mon corps défendant, et seulement lorsqu’une conviction passionnée me forçait à vaincre ma répugnance instinctive contre toute exhibition de mon propre moi en public.

Qui suis-je donc ? Je suis un chercheur passionné de la vérité et un ennemi non moins acharné des fictions malfaisantes dont le parti de l’ordre, ce représentant officiel, privilégié et intéressé à toutes les turpitudes religieuses, métaphysiques, politiques, juridiques, économiques et sociales, présentes et passées, qui prétend se servir encore aujourd’hui pour abêtir et asservir le monde.

Je suis un amant fanatique de la liberté

Adieu, mon frère.