Ce que nous avons perdu, et ce que nous pouvons sauver
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Le cataclysme passé, le pragmatisme revient sur le devant de la scène. Les partisans du non ont jeté le masque en exploitant la victoire sur le plan social et sur le plan social uniquement. Le paradoxe, c’est que eux qui croyaient à un “plan B”, et que c’est aujourd’hui les partisans du oui qui tentent de jouer les pompiers.
Mais que peuvent sauver les pompiers ?
Le “plan B”, il est clair, n’existe pas : le TCE est toujours un équilibre, et par définition un équilibre ne se perturbe pas (en tout cas, pas avant un bout de temps !). Cependant, des avancées institutionnelles sont “sauvables”, et en particulier :
_ la fin des présidences tournantes du conseil, avec la nomination d’un vrai président de l’Union
_ la nomination de Solanna “ministre des affaires étrangères” de l’Union
_ la “pétition du million de signatures”... mais cela reste une hypothèse.
Malgré cela, on voit bien que l’édifice reste bancal : l’UE n’a pas d’objectif, pas de valeur, pas de fil directeur sur lequel appuyer son action. Bref, elle est une union économique avec un petit peu de politique, et non le contraire.
J’ajoute une perte qui risque d’être irrémédiable : le vote de la totalité du budget par le parlement. Ce pilier du TCE, celui là même qui aurait permis d’en finir avec une politique agricole contre-productive, risque d’être perdu. Pour les écolos, c’est à mon avis la plus grande des défaites.