Le papillon des étoiles d’à coté
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Tsunami destructeurs, cyclones attisés par le réchauffement climatique, bombe nucléaire entre les mains d’intégristes religieux, ... la Terre n’est vraiment pas un endroit charmant pour Bernard Werber qui décide d’expédier 144 000 péquins se faire dorer la pilule dans un autre système stellaire. Vraiment trop nulle la NASA n’empêche: avec les moyens des Etats-Unis elle n’arrive à envoyer que 3 bonshommes sur la Lune tous les 69 du siècle. Mais évidemment on ne va pas attendre que ces idiots de démocrates des Nations Unis se décident à décider une décision, alors qu’il est si simple qu’un Bill Gates allonge tout seul les dollars pour construire le vaisseau spatial (plutôt que d’investir dans sa fondation).
Mais bon, l’ingénieur qui construit tout ça est vraiment trop fort : il a lu la série des Rama d’Arthur C. Clarke et a construit un vaisseau en forme de cylindre tout pareil. Et encore, heureusement qu’un psychologue lui a expliqué que 144 000 personnes ne pouvait décemment pas rester assis sur des sièges pendant 10 siècles ! Vraiment trop stupides les ingénieurs, au point d’aller chercher son chat juste avant la mise à feu, menaçant toute la mission.
Heureusement, une fois tout ce petit monde en l’air, tout il est merveilleux. Il faut dire qu’il n’y a ni militaires, ni prêtres, ni politiciens, et que très très naïvement les promoteurs du projet sont persuadés que tout il va bien se passer. Après tout n’est que guerre, paix, et re-guerre, dans un remake du “jeu d’Y” de Nous,les Dieux, lui même étant un remake du jeu “Evolution” de La révolution des fourmis, lui même étant un compte rendu de partie de Civilization.
Tout ça pour qu’au final, les nouveaux Adam et Eve nous rejouent un épisode de Lost (dinosaures inclus). Et oui ils auraient mieux fait de lire le manuel d’utilisation AVANT de monter dans la navette d’atterrissage. Mais bon, ils commencent dès l’arrivée leur programme de destruction (pardon, de civilisation) en tuant tout ce qui existe et en propageant leurs microbes. Au passage, cela donne finalement raison aux écolos de la Terre, qui dixit l’auteur était vraiment trop cons de s’opposer à ce projet magnifique.
Donc bon, pour ceux qui ne connaissent pas Werber, un roman se dévore littéralement tant le style est limpide, plaisant et accrocheur. Même la naïveté constante des situations n’arrive pas à s’en décrocher, c’est dire. Le problème c’est qu’à force de décliner les mêmes thèmes dans tous les univers, le nombre de trouvailles s’en trouve fortement dilué au milieu d’un océan de déjà vu. Et arrivé là, comme l’indique le sous titre du roman, le dernier espoir est définitivement la fuite !
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