Wednesday, 1 March 2006

Vous achetez de la musique légalement ? Attention, danger !

Filed under: — Muad'dib

Warning: file_exists() [function.file-exists]: Unable to access /mnt/105/sdb/c/5/sourisdudesert/caticons/Copyleft power.gif in /mnt/110/sda/c/5/sourisdudesert/wp-content/plugins/cat-icon.php on line 51

Warning: file_exists() [function.file-exists]: Unable to access /mnt/105/sdb/c/5/sourisdudesert/caticons/Politik & écologie.gif in /mnt/110/sda/c/5/sourisdudesert/wp-content/plugins/cat-icon.php on line 68

Les éditeurs de musique ne reculent décidément devant rien. Leur nouveau jouet ? Le watermark ou “filigrane numérique”. Le principe est simple : marquer chaque morceau de musique de manière très discrète pour savoir qui l’a acheté, et ainsi pouvoir poursuivre l’acheteur si ce morceau se retrouve diffusé sur les réseaux peer-to-peer.

Le filigrane se distingue des classiques DRM dans le sens où c’est le média qui est directement modifié, en ajoutant de l’information sur une fréquence inaudible par exemple. Lorsqu’il est de bonne qualité, ce filigrane résiste à tout : compression, changement de format, etc …

Il va sans dire que cette méthode est totalement inefficace pour lutter contre le P2P. Elle suppose qu’on sait qui a acheté quel morceau, et il est heureusement encore possible d’acheter un disque sans montrer sa carte d’identité (ouf !). En pratique, tout cela ne fonctionne que pour la musique achetée par internet.

Inefficace, mais aussi stupide et dangereuse. Vous achetez un morceau sur internet, et trois mois plus tard vous prêtez votre disque à un ami qui en garde une copie sur son disque dur. Un mois plus tard il en envoie un morceau à un de ses amis, etc… , et au bout du compte quelqu’un de la chaine diffuse le morceau sur un réseau P2P où le fichier est repéré par la maison de disque. Au final, vous risquez donc d’être traduit en justice pour avoir prêté un CD à un ami.

Acheter de la musique marquée sur les plates formes légales, c’est donc faire la police parmi ses amis. C’est ne jamais prêter ses disques, où alors à des personnes de confiance en leur faisant jurer de brûler tout exemplaire de la musique après l’avoir rendue.

On savait que les plates formes légales de téléchargements étaient des impasses, on sait désormais qu’elles sont l’antichambre du palais de justice.

Aucun commentaire »

No comments yet.

Ecrire un commentaire

You must be logged in to post a comment.

Clefs : filigrane numérique téléchargement légal watermark danger poursuite drm filigranes numériques téléchargements légals watermarks dangers poursuites drms filigranne téléchargemment wattermark poursuitte

Powered by WordPress