Partie III…
Warning: file_exists() [function.file-exists]: Unable to access /mnt/105/sdb/c/5/sourisdudesert/caticons/Europe.gif in /mnt/110/sda/c/5/sourisdudesert/wp-content/plugins/cat-icon.php on line 51
Warning: file_exists() [function.file-exists]: Unable to access /mnt/105/sdb/c/5/sourisdudesert/caticons/Politik & écologie.gif in /mnt/110/sda/c/5/sourisdudesert/wp-content/plugins/cat-icon.php on line 68
”
_ Gna gna, partie III vilaine, partie III pas bô, partie III libérale, gna gna …
_ Ben oui c’est le traité de Nice
_ Justement ! Partie III vilaine, partie III pas bô, partie III libérale, gna gna …
_ Donc si on te proposais juste les parties I et II de la constitution, tu voterais oui ?
_ Ben… oui
_ Sachant que ces deux parties + les traités existants constituerait un cadre qui serait à quelques détails près… celui du traité qu’on nous propose ?
_ …
”
Ce qui me marrer avec les partisans du non, c’est qu’ils sont fachés avec l’arithmétique : si j’ai déjà III, qu’on me propose I+II ou I+II+III j’aurais de toutes facon I+II+III au final …
Mais partie III gna gna …
10 Commentaires »
Ecrire un commentaire
You must be logged in to post a comment.
C’est mesquin même si au final tu n’as pas tort :
il y a quand même une différence entre supporter quelque chose qu’on aime pas et voter pour cette même chose (on dirait un remake du 2ème tour des présidentielles).
Comment by jid — Friday, 20 May 2005 @ 11:32
Tu as tout à fait raison: d’ailleurs l’opposition “oui de gauche / non de gauche” me fait vraiment penser à un combat “pragmatiques / idéalistes” !
Comment by Muaddib — Friday, 20 May 2005 @ 12:04
je te rejoins dans ton analyse “pragmatiques/idéalistes”.
Je pense que je vais faire mon choix en fonction de l’idée suivante : pour que le OUI gagne, il suffit qu’il ait 51% (une fois les votes blancs enlevés, ce qui est un aberration je trouve)
pour que le NON gagne, il faudrait qu’il ait au moins 65% (un NON à 51% ne permettrait pas de lancer un rediscussion du traité)
donc restons un peu pragmatique et tant que le NON ne gagne pas, autant voter OUI pour rester dans dans les nations réellement fondatrices de l’Europe.
Comment by jid — Friday, 20 May 2005 @ 14:01
C’est un point de vue…
Je suis un poil plus pessimiste sur l’hypothèse du non : à 51% comme à 65% de non, les pays ayant acceptés le traité seront de toutes facon ultra-minoritaires, ce qui signifie que si il y a un jour un plan B, il ressemblera très fort au plan A…
Comment by Muaddib — Friday, 20 May 2005 @ 14:11
Mais non, Greg, le fondement historique de la gauche, c’est l’anticapitalisme : l’Europe ayant pour fondement essentiel le capitalisme, aucune question de parties n’entre en jeu pour la combattre. L’appartenance à la gauche n’est pas subjective, elle repose sur une série de critères à la fois historiques et politiques qui interdisent de classer l’ex “gauche plurielle”, les oui comme les non, tout comme une partie de la “gauche de la gauche”, dans une identité de gauche jadis répartie en 3 écoles : réformiste, communiste, anarchiste. De fait, aucun militant de “gauche” (ceci dit, il y a longtemps qu’on a perdu l’intérêt de revendiquer cette identité) n’accepterait les autres parties : A propos de la partie I, quel militant révolutionnaire défendrait “la libre circulation des marchandises et des capitaux”, le respect des “fondements essentiels de l’Etat”, le principe de subsidiarité, ou accepterait même ce drapeau chrétien ? Quant à la partie II, c’est une véritable fumisterie.
Comment by Karim — Saturday, 21 May 2005 @ 13:32
On s’est souvent aperçu, dans l’histoire, combien l’idéologie était un verrou bloquant tout départage raisonnable du pragmatique et de l’idéaliste. Au printemps 1917, il se trouvait encore d’honorables professeurs pour traiter de fous ceux qui, comme l’anarchiste Voline ou le social-démocrate Trotski, prévoyaient le dépassement de la Constituante et l’évolution rapide de la Russie vers une situation révolutionnaire. Dans l’Europe de 2005, a-t-on tellement d’idéologie que la simple éventualité d’un rejet de l’Europe soit qualifiée d’utopiste ? Selon quels éléments objectifs ? Du point de vue événementiel, il s’agit d’un simple choix politique ; du point de vue de la “survie”, nous n’avons, de toute façon, rien à craindre de la perte de gains économiques dont il n’était pas prévu que nous bénéficiions… Qui plus est, je parie que nous serions alors un exemple vivant pour la gauche européenne. Plus objectivement, je pense que le départage entre ceux qui votent “oui” et ceux qui votent “non” se fait sur une base plus politique que sur une séparation entre pragmatiques/fatalistes et utopistes/optimistes : c’est une position de classe qui se manifeste, et le Parti Socialiste est ainsi face à ses contradictions. De plus, à quoi bon avoir un paradigme, des positions politiques, s’il s’agit, à chaque carrefour, de prétendre faire preuve de “réalisme” en n’osant tout simplement pas faire preuve de courage, de cohérence, prendre ses responsabilités politiques, pour affronter et combattre la réalité ? Ce départage pragmatisme/idéalisme est un faux-fuyant : à mon avis, derrière la défense d’une logique d’adaptation, de masquer son véritable programme politique.
Comment by Karim — Saturday, 21 May 2005 @ 15:28
Paradoxalement ça me conforte dans le oui car :
Le progrès social en France est désadapté par rapport au libéralisme mondial actuel.
Ce que le social a coûté... et ce qu’il en coûte à la collectivité française (pour ne pas dire ce qu’il en coûtera !)
Dans l’Union seuls les pays de l’est seront capables de produire pour payer nos dettes
Nous ne vivions que de la croissance artificielle produite par la dette extérieure.
Mais l’ancien système ne marche plus (plus de croissance… seulement les dettes…)
Il faut passer à autre chose et il faut se retrousser les manches pour le construire.
L’assistanat est le fonctionnariat a détruit la productivité de notre pays La Constitution Européenne est la solution
Nous ne manquons pas d’arguments
Amitiés camarade européen
Comment by francois — Friday, 27 May 2005 @ 1:47
Il est inutile de dire que je ne cautionne aucunement les propos tenu ci dessus, et qu’il sont là uniquement parceque la censure me rebute…
Comment by Muaddib — Friday, 27 May 2005 @ 8:55
La “collectivité française” n’existe pas.
Elle est minée par la division en classes sociales.
La “productivité”, que m’importe-t-elle ?
Idem pour la “croissance” !
Encore une fois : ils vont être contents, les pauvres,de savoir qu’ils habitent un pays riche !
Le “coût” du social ? Ca s’appelle la solidarité. Elle est normalement le fondement de tout contrat social.
Bien sûr que le libéralisme ne manque pas d’arguments, personne ne dit le contraire. Mais cessons de croire à la portée universelle de l’argumentation, de la logique, de la vérité : ces arguments, ce sont des arguments de classe.
Ôah, dis, Greg: débat entre anarchistes et ultra-libéraux… Dis, dis, entre les deux, ton coeur balance ?
Comment by Karim — Saturday, 28 May 2005 @ 10:10
Arf, mon coeur ne balance pas du tout, ni d’un coté ni de l’autre
, mais tu le sais bien !
Comment by Muaddib — Saturday, 28 May 2005 @ 22:51