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Jean-Marc Jancovici, auteur du site Manicore a signé dans le numéro d’octobre de l’Expansion une courte nouvelle de science fiction présentant un avenir pour le moins sombre situé en 2048.

Du fait du réchauffement climatique la Terre ne peut plus nourrir que 100 millions de personnes et les naissances sont sévèrement contrôlées. Crise énergétique, attentats à l’arme atomique et concurrence exacerbée pour les ressources ont eu raison des démocraties. Les régimes dictatoriaux trouvent dans les nouvelles technologies le moyen de surveiller tout le monde : pistage GPS, surveillance électronique, ...

Cet avenir parait improbable tant nos modes de vie semblent doués d’une inertie à toute épreuve, et tant nos libertés paraissent si naturelles que peu de monde s’insurge quand il s’agit de les défendre . Pourtant, quand on voit qu’une révolte en banlieue suffit à déclencher 3 mois de régime d’exception, on se dit que les libertés ne pèsent pas bien lourd face à un monde dont une bonne moitié rêve du bonheur derrière les barbelés des frontières occidentales.

Crise environnementale, crise énergétique, crise mondiale des inégalités, voilà les trois défis du siècle. Réchauffement climatique, épuisement des ressources, violences entre le nord et le sud, voilà leurs conséquences qu’il nous faut enrayer. Face au scénario trois fois perdant de Jean Marc Jancovici, la solution est claire : forte réduction par la contrainte des émissions de gaz à effet de serre, sobriété énergétique, solidarité avec les tiers monde.

Il ne s’agit pas de faire du catastrophisme puisque la porte de sortie existe. Il s’agit simplement de mettre un panneau lumineux “EXIT” dessus avant que l’incendie se déclare.