Friday, 31 December 2004

L’avenir sombre des investissements

Filed under: — Muad'dib

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Les sociétés multiplient les rachats de leur capital

Le Monde d’aujourd’hui relève un problème caractéristique de l’état du capitalisme mondial, le manque d’investissement, à travers l’un de ses effets visibles: le rachat d’actions. Pour information, cette tendance est abondamment commentée dans l’ “anti-manuel d’économie” de Bernard Maris, paru l’an dernier.

En résumé: les entreprises sont confrontés à un manque de projets, de potentialités d’investissement. Du coup, elles ont du cash inutilisé qu’elles consacrent à soutenir leur cours en bourse par le rachat de leurs propres actions.

Cette situation est, d’un point de vue éthique, totalement inadmissible. Alors que les entreprises crient à tous les étages qu’on leur met des batons dans les roues dès qu’elles veulent investir, elles suppriment elles même leurs sources d’investissement. En outre, les sommes employées à ces rachats d’action sont astronomiques, et (de l’avis même des analystes financiers) sont le signe d’un malaise.

On pourra interpreter ce malaise de la manière dont on voudra, le fait est que le manque de projet des entreprises ne peut être que le signal d’un manque de demande des consommateurs. La croissance de la demande est le moteur du capitalisme, et on a vu à quel point il était bien adapté lorsque cette demande est effectivement forte, comme durant les 30 glorieuses.

Il fut une époque où le besoin en confort supplémentaire était une réelle necessité. Durant cette période, ce besoin alimentait une économie pour laquelle le capitalisme a montré, face aux politiques 100% dirigistes, son efficacité. A cette époque, on investissait non pas pour “créer de nouveaux besoins”, mais bien pour répondre à ceux existant.
Les consommateurs d’aujourd’hui ne suivent plus: si ca et là quelques inventions remportent un certain succès, l’absence de besoin élémentaire non-comblé limite la demande de fait. Aujourd’hui, les plus pauvres ne demandent qu’à disposer de ce dont disposent les plus riches… si il y a une demande pour une extension des marchés actuels, il n’y a plus de demande pour leur évolution. D’où le manque de potentialités d’investissement.

Certes, cet épuisement de la demande n’est qu’un aspect des choses. Les analystes penchent plus pour la raison suivante: si les entreprises cessent d’investir, c’est que dans l’organisation actuelle de leur stratégie, ce sont les financiers qui fixent les rêgles (notamment en matière de retour sur investissement). Du coup, les entreprises sont incités à réduire leurs coûts, ce qui est moins risqué que l’investissement et autant profitable. Il n’empêche que si il y avait une réelle demande en face, elles réfléchiraient à deux fois avant de ne pas investir…

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